Mulac de la Tarasque Flamboyante, Artisan mystique Ocelotl, Unrima

Mulac de la Tarasque Flamboyante

- Unrima -

Artisan mystique Ocelotl

La famille de la Tarasque Flamboyante

Les artisans de la guerre

Comme toutes les familles des Ocelotl, celle de la Tarasque Flamboyante est une famille au passé très sombre.

Il se dit qu'elle a donné armes et armures adaptées aux esprits lors de la grande guerre ancestrale, renforçant d'autant plus les forces du chaos.

Une tache qui incombe à cette famille et de récupérer leurs artefacts maudits, soit de les détruire, soit de leur permettre de servir les peuples de la tour.

De nos jours, si l'erreur a été pardonnée et oubliée, que rancune des autres peuples s'est tue, la tache de récupération n'en est pas moins restée importante.

Le domaine principal d'expertise reste la création et l'enchantement d'arme, armure et autres objets utilitaires en tant de guerres et de conflits. La lutte contre les créatures du chaos et leur folie destructrice est toujours d'actualité et il est du devoir de la famille d'y participer.

Les membres ne sont pas des personnes qui parlent beaucoup, leur devise : "Nos actions, la qualité de notre travail, parlent pour nous".

Les Ocelotl de la Tarasque Flamboyante reste connu pour leur maîtrise des matériaux biologiques comme le bois, les os, le cuir et autres éléments façonnables du corps et de leur maîtrise du feu et de la nature pour y parvenir. Tout combattant connaît leurs œuvres.

Depuis les 100 dernières années, même si les Ocelot sont encore très majoritaire, de nombreuses autres espèces ont partagé leurs connaissances et se sont unis dans leur passion pour l'artisanat. Petit à petit la famille a réussi à se faire une place dans la tour de l'ascension en participant à l'effort de guerre et aidant les artistes martiaux à gravir la tour de l'Arbre.

Un enfant "philosophe"

Né d'une porté de 5 chatons, Mulac s'est distingué de ses frères et sœur par ses idées et le développement d'une nouvelle philosophie. Alors que ses parents lui expliquait la vision des ocelots sur les esprits lorsqu'il était enfant, il posa une question :

- On écoute les esprits des créatures et on leur laisse une partie de leur libre arbitre. Oui mais pourquoi on n'en fait pas de même avec les œuvres ? Vous ne m'aviez pas dit qu'elles aussi, elles avaient quelque-chose à nous dires ?

Cette réflexion enfantine marqua ses parents et cela ce fit entendre par le chef de clan, Xibalba, la panthère noire au yeux d'or. Il convoqua les parents et l'enfant.

Sans vraiment comprendre les enjeux qui se jouaient devant lui, le jeune Mulac se trouva dans une réunion qui le dépassait complètement. C'est d'ailleurs sans doute dû à cette journée que ça lui fait frémir ses moustaches que de participer à ce genre de grandes conférences.

Il faut croire que la remarque de Mulac avait réveillé un sujet tabou ou lancé un débat important au sein des familles. Il en ait ressorti que les supporteurs de "sa" théorie devrait prouver ses dires. La famille donnera les moyens au jeune de rentrer à l'école des épées et donc d'avoir les facultés d'appréhender cette voie.

Lorsque Mulac repense à tout ça, il se demande encore s'il n'aurait pas mieux fait de miauler plutôt qu'avoir eu cette réflexion...

Depuis ce jour, le débat est en pause, chacun attend de Mulac qu'il fasse une avancée dans la compréhension des pensées des esprits.

Il perçu plutôt cette mission comme d'une malédiction qui lui fit dire "adieu" à sa vie insouciante, à ses jeux avec ses frères et sœurs de portée bien avant l'heure.

Les années qui suivirent furent très condensées en matière de connaissances et de méthodes alors qu'il n'était pas vraiment plus doué qu'un autre à la base.

L'ombre tricéphale

Quelques années plus tard, alors qu'il finissait, comme d'habitude, tard ses leçons, Mulac eu la chance d’assister à la naissance d'une nouvelle porté de sa mère. Et pas n'importe laquelle, une portée de 8 chatons !

Toutefois, le bonheur de la naissance a été de courte durée. Cette nuit là, alors qu'il allait juste se désaltérer, il eu la curiosité d'aller voir ses frères et sœurs nouveaux nés.

Tout à coup, sortant de la chambre de ses parents Il hurla de terreur à la vision d'une créature tricéphale très vaguement humanoïde mais difforme avec des longs poils et écailles noirs formant un être ressemblant à un Telchine déformé. Elle avait une démarche maladroite avec ses quatre pattes crochues arachnoïdes ce qui contrastait avec sa vélocité et son silence comme si elle absorbait tous les sons autour d'elle. Elle transportait précieusement un sac qu'elle semblant protéger lors de sa fuite. La chose semblait tout aussi surprise que lui. Non sans lâcher un sourire intimidant et moqueur, montrant de trop nombreuses rangées de dents acérées. Elle sauta de support en support comme si son poids n’existait pas et disparue alors que les adultes se réveillaient armes au poing.

Ne trouvant aucune trace de cette fameuse créature, ni cette nuit, ni durant l'enquête qui a suivit. Les anciens mirent ça sur le compte du surmenage, de l’excitation des nouvelles naissances et d'un mauvais rêve.

Mulac n'arrivait pas à se convaincre qu'il avait rêvé cette vision de cauchemars. Toutefois, cela l'a aidé a refaire des liens avec les autres enfants, comme quoi même un "prodige" pouvait faire des cauchemars comme eux. Cela démystifia l'aura que les adultes donnaient à Mulac contre son gré. Depuis ce jour, les leçons ont été un poil moins studieuse, il avait du temps à consacrer à son enfance notamment à jouer avec ses anciens et nouveaux frères et sœurs !

Toutefois, il y a bien une chose qu'il n'allait pas. Enfin, qui était intriguant aux yeux de Mulac et de quelques autres.

L'une de ses sœurs de la nouvelle portée est un changelin !

Cette espèce est bien vue aux yeux du clan même si historiquement, certains trouvent que contrairement à nous, ils n'ont pas vraiment eu à prouver leur valeur pour être accepté au sein de la tour et qu'ils attendent un haut fait de leur part pour les accepter comme des véritables frères. Beaucoup trouvent que leur malice d'infiltration au sein de tous les clans est justement cette preuve.

Mais là n'était pas le problème pour Mulac, c'était surtout le lien entre cette "surprise" changeline et le monstre qu'il n'arrivait pas à s’ôter de sa tête.

Voyant son inquiétude, c'est justement cette sœur changeline, Sacniete, qui se rapprocha le plus de lui. Elle lui arracha les informations sur la nuit de leur naissance et était suffisamment intriguée pour poursuivre cette chimère avec lui.

- Qu'est ce que cette créature ?

- Est ce elle qui avait fait l'échange ?

- Si oui, vu que l'on était 8 enfants avant et après sa venue, qu'est devenu l'autre sœur ?

- Est ce que cette créature connaît les vrais parents de Sacniete ?

- Pourra-t-elle les trouver ?

- Est ce que l'on trouvera ce qui se cache derrière le mystère changelin ?

- Si ça n'a rien à voir, c'était quoi alors que ce truc et pourquoi il était là ?

Très excitée avec toutes ses questions Sacniete travailla et manipula d’arrache pied pour mériter de rentrer dans l'école des épées elle aussi. Mulac craint d'avoir mis sa petite sœur en danger en lui révélant ce qu'il avait vu. Le peu qu'il a essayé de lui en dissuadé avait au contraire amplifié la volonté de sa sœur que tout ça s'était à présent sa voie. Il se dit qu'il allait alors plutôt l'aider comme couverture pour la protéger du danger.

Ces différents événements ont provoqué un traumatisme chez Mulac, il n'a plus jamais été à laisse dans les situations sociales importantes. Il s'inquiète fortement de la mauvaise interprétation de ses dires ou des conséquences qu'ils peuvent avoir et de l'impact sur le destin des autres que ses paroles ont déjà eu et qu'elles auront encore.

Heureusement, ou non, pour lui, la devise familiale : "Nos actions, la qualité de notre travail, parlent pour nous" fait que personne ne remarqua ce problème.

Un enseignement de forge et de magie

Aussi bien chez lui qu'à l'école des épées, Mulac on avait décidé qu'il avait beaucoup plus d'intérêt pour la théorie et pratique au détriment de tout aspect social.

Au vue de ses démons intérieurs (et extérieur ?), ça lui convenait tout à fait.

Description

D'un pelage tigré, noir et doré, Mulac ne rend pas grâce à l'allure agile des Ocelotl. Il n'a pas l'habitude de sauter partout mais plus d'agir de façon impassible, calme et posé. C'est tout le contraire de sa sœur Sacniete avec sa queue de poisson qui trahit sa nature changeline de manière flagrante.

Malgré son jeune age, il a l'air préposer à devenir un de ses vieux sages perdus en haut d'une montagne sacrée à méditer, attendant la venue de jeunes héros qui auront besoin de ses conseils. Une remarque que certains chuchotent pour se moquer de lui, comme sa sœur. Mais si ironiquement, elle aussi ça l'énerve si c'est un autre qui fait cette remarque.

Comme lorsqu'il fabrique une œuvre, Mulac se prépare longuement pour éviter de faire des erreurs en mission. Lorsqu'il doit aller contre sa nature prudente, il se retrouve souvent dépassé par les événements et essaye de mettre rapidement fin à cette situation déplaisante, tout en priant ne pas faire, encore, une maladresse.

Ce genre de situation est à son paroxysme lors de réunions avec des hautes personnalités. Incapable d'agir sereinement dans les situations sociales stressantes, il se contente habituellement de quelques phrases qu'il a longtemps répété dans sa tête dans tous les sens. Il espère ainsi éviter qu'elles ne le mettent dans une amère situation. Mieux encore, de répéter un discours qu'il aura écrit, voir de préférence composé par un de ses camarades. Il a souvent béni le dicton de sa famille qui lui permet d'éviter de devoir prendre trop la parole devant du monde.

Heureusement, en situation de combat, il n'a pas ce genre de blocage. Il s'y est suffisamment entraîné. Il utilise son arc qu'il enchante de manière explosive tout en protégeant lui et ses camarades à l'aide d'invocations. Maître en artefacts, il fait particulièrement attention à l'entretien et l'amélioration de l'équipement du groupe.

Lorsque lui et ses camarades sont, enfin, en plus petit comité, c'est avec un grand soulagement qu'il retrouve la capacité de communiquer joyeusement et de s'amuser.